De Tananarive à Fianarantsoa
Tsinjoarivo
Localisation
Tsinjoarivo, Les milles points de vue
Situé à la limite sud-est de l’Imerina, à proximité de l’épaisse forêt orientale. Le site de Tsinjoarivo est un point de vue unique (167 m d’altitude) où le regard domine l’immensité de la forêt de l’Est. Toutes proches aussi, les chutes de l’Onive qui sont un majestueux spectacle que l’on ne se lasse pas d’admirer.
Le lieu pittoresque de Tsinjoarivo était avant la construction du “Rova Royal”, un endroit inhabité. La nature était alors inviolée par l’homme, et les lémuriens et autres animaux étaient les seuls habitants des lieux. Or un jour, la reine Ranavalona 1ère apprit par le seigneur local l’existence de ce lieu hors du commun.
Elle décida d’y établir sa résidence de campagne et fit bâtir un Rova royal, durant l’année 1884. Puis elle créa un village d’une centaine d’âmes en faisant venir des familles Betsimisaraka originaires d’Anosibe (Nord-Est), ainsi que des paysans de la région d’Andramasina. Ranavalona 1ère fit seulement trois séjours à Tsinjoarivo : en 1840, 1842, et en 1856.
Elle décida d’y établir sa résidence de campagne et fit bâtir un Rova royal, durant l’année 1884. Puis elle créa un village d’une centaine d’âmes en faisant venir des familles Betsimisaraka originaires d’Anosibe (Nord-Est), ainsi que des paysans de la région d’Andramasina. Ranavalona 1ère fit seulement trois séjours à Tsinjoarivo : en 1840, 1842, et en 1856.
Mais lorsqu’elle y séjournait loin des contraintes de la capitale, c’était en compagnie d’une suite importante qui l’accompagnaient lors de ses déplacements. La Reine, dit-on, aimait contempler le spectacle multicolore des chutes, dans le vacarme à peine étouffé de l’eau qui explose et bouillonne, agrémenté parfois du sacrifice de bœufs que l’on jetait vivant en contrebas du Rova : ces malheureux se noyaient sous les regards satisfaits de Ranavalona 1ère !
Jusqu’à la colonisation française, tous les monarques d’Antananarivo séjournèrent à Tsinjoarivo, Radama II tout comme Ranavalona II, en 1880 et 1882, et Ranavalona III en 1890 et en 1896. En 1896, la reine Ranavalona III cédait le pouvoir à la France. Elle incita la population de Tsinjoarivo à se soumettre à l’autorité étrangère. Mais cela ne servit à rien car les rebelles s’attaquaient au village et tuèrent même les officiers de la Reine, épargnant seulement le Rova qui fait encore de nos jours, partie du patrimoine national.
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Jusqu’à la colonisation française, tous les monarques d’Antananarivo séjournèrent à Tsinjoarivo, Radama II tout comme Ranavalona II, en 1880 et 1882, et Ranavalona III en 1890 et en 1896. En 1896, la reine Ranavalona III cédait le pouvoir à la France. Elle incita la population de Tsinjoarivo à se soumettre à l’autorité étrangère. Mais cela ne servit à rien car les rebelles s’attaquaient au village et tuèrent même les officiers de la Reine, épargnant seulement le Rova qui fait encore de nos jours, partie du patrimoine national.
Les chutes de l’Onive
Alimenté par plusieurs affluents, l’Onive est une rivière puissante, qui, subitement, se transforme en deux cascades tumultueuses au sud-ouest du village de Tsinjoarivo. La première est baptisée “Andriamamovoka” en raison du brouillard dû aux milliers de gouttelettes d’eau en suspension, créant ainsi avec les jeux de lumières de magnifiques arcs en ciel. La seconde “Ambavaloza” (aux portes de l’enfer) porte bien son nom car elle est impressionnante !
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Le rova et son musée
Le gardien vous accompagnera dans une visite des salles où sont exposés des objets divers et photographies anciennes.
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Ambatolampy à Tsinjoarivo(46 km)
La piste est malheureusement en piteux état et il faut compter 4 heures de trajet en voiture ou taxi-brousse. Période favorable, à la fin de la saison des pluies lorsque la piste est redevenue praticable et que le débit des eaux est encore important. Il est conseillé de bivouaquer au moins une nuit sur place pour éviter de faire l’aller-retour dans la journée.
