Des paysages changeant et de vastes espaces tout au long de la fameuse RN7 (542 kilomètres de route goudronnée)...

 
 

Tulear

Localisation





Tuléar ou Toliary, Le port, l’endroit où l’on arrive, d’après l’expression Vezo “Toliara”


 
G.S. Chapus donne une version plus romancée sur l’origine de Tuléar : “Un trafiquant ou un explorateur qui allait y débarquer s’enquit auprès d’un piroguier Vezo, à proximité duquel il passa, du nom de l’endroit où il était sur le point d’aborder. Celui-ci ne comprit pas la question qui lui était posée et crut que l’étranger voulait savoir où il pourrait mouiller. Désignant l’endroit, non du doigt, mais en avançant les lèvres, comme le font la plupart des malgaches, il répondit “Toly eroa” (mouillez là-bas), “toly” étant la forme Sakalava du mot Merina “tody” indiquant le port ou le mouillage.
 
Il y a un peu plus de cinq siècles, trois tribus principales se partageaient les territoires autour de l’actuelle ville de Tuléar. Ainsi, les Antandavaka (habitants des cavernes) vivaient près des côtes, les Masikoro dans les vallées, et les Bara sur le plateau. 
Selon la tradition orale, les Antandavaka et les Masikoro auraient immigré de la côte Sud-Est de l’île. Ensuite vinrent les Ambolava (d’origine Sakalava) du nord et les Voroneoky (d’origine Mahafaly) du sud qui se mélangèrent aux Antandavaka, formant le groupe des “Vezo” vivant sur la côte. Les Masikoro, de leur côté, défendaient âprement leur territoire contre les menaces d’invasion Bara et Mahafaly.

Mais à la fin du XVe siècle, les Mahafaly du clan Maroseranana se rendent maîtres d’un vaste pays dont la limite nord est le cours du fleuve Mangoky. Puis ce fût au tour des Masikoro de contrôler la région. Au XVIe siècle, des tentatives d’installation sur la côte Sud-Ouest, notamment de la part des Anglais, se soldent par des échecs. Maladies et luttes avec les locaux déciment la colonie. Dès le XVIIe siècle, plusieurs navires européens en route pour les Indes font escale dans la baie de Saint-Augustin.


 
Durant l’année 1835, les Merina tentent de soumettre la région et détachent une armée qui, trouvant la baie de Saint-Augustin déserte, abandonne ce projet. La baie de Saint-Augustin devient jusqu’au XIXè siècle un repère de pirates.
 
Puis dès 1859, grâce aux accords qui sont signés entre le roi Laymiridzo et le capitaine de vaisseau Fleuriot de Langle, ainsi que par Bellanger et Rosiers, la présence commerciale française s’officialise. Ces accords donnent aux Français le droit de commercer librement sans payer de droit d’ancrage, d’installer des missions catholiques et enfin, d’acheter des terres proches de l’embouchure du Fiherenana.
 
En 1888, sous la requête du Français Le Myre de Villers, les Merina montent une expédition pour assurer la protection des comptoirs français du Sud-Ouest, mais trop peu nombreux, ils sont repoussés. L’année d’après, avec l’aide d’un navire français, les Merina réussissent à faire échec aux défenses Masikoro et nomment un gouverneur à Tuléar et installent une garnison en 1891. 

Ce n’est qu’en 1897, sous l’ordre de Galliéni, que les services administratifs français alors situés sur l’île de Nosy Ve sont transférés sur le site de Tuléar qui se développera et deviendra la ville que l’on peut découvrir aujourd’hui.


Le musée Mahafaly
Ce petit musée situé en centre ville et géré par l’Université de Tuléar présente toutes les caractéristiques des tombeaux “Mahafaly” (Aloalo, reconstitution de tombeaux…).

La plage de la Batterie (Sortie nord de la ville)
Son nom provient de la construction par les Anglais de nombreuses casemates datant de la seconde guerre mondiale. Il en subsiste quelques vestiges semi enfouis dans les dunes. Immense plage bordée de belles dunes. Point de départ et retour de pêcheurs. 



La station marine
En ville, à proximité de la capitainerie.
Collection désuette de poissons en alcool, coquillages, squelette de cachalot.

Miary  
Village de Miary situé à 8 km de Tuléar. Insolite et imposant “Banian” (arbre tentaculaire). Emprunter la piste qui longe le Fiherenana. Si l’on continue, la piste s’engage à la sortie du village dans des gorges (falaises de grès).



Les sept lacs
Accès très difficile en 4 x 4 car il faut emprunter une piste charretière après la “Table”. Guide nécessaire.