Des paysages changeant et de vastes espaces tout au long de la fameuse RN7 (542 kilomètres de route goudronnée)...
Le PN de l'Isalo
Localisation


Localisation:
Le Parc est situé dans la province de Fianarantsoa et dans les fivondronana de Ranohira et de Berenty-Betsileo. Il englobe la partie du massif de l’Isalo située au Nord de la dépression qu’emprunte la RN7.
Coordonnées : situé entre 22°22’ et 22°40’ Lat S et 45°11’ et 45°23’ Long E.
Altitude comprise entre 514 et 1268 m.
Surface : 81 540 ha.
Description physique :
Le Parc National de l’Isalo est constitué de grès continentaux datant du jurassique, dont la qualité varie considérablement dans les différents secteurs du parc. Il en résulte une géomorphologie variée. Le Sud et l’Est du massif sont constitués de couches gréseuses dont les éléments sont de taille et de résistance à l’érosion très variable. Ces secteurs présentent un relief ruiniforme typique qui s’étage entre 820 et 1240 m d’altitude. On y rencontre de profonds canyons s’étandant sur plusieurs kilomètres de longueur, et quelques dizaines de mètres de large, avec des à pic pouvant atteindre près de 200 mètres (Canyon des Singes ou Canyon des Rats). Au fond de ces gorges coulent des rivières souvent permanentes.
Le Nord et l’Ouest du massif ne présentent pas un relief ruiniforme aussi marqué, mais apparaissent plutôt sous la forme de grandes barrières rocheuses hautes de 200 à 300 m entaillées d’étroites et profondes gorges. Le réseau hydrographique important est constitué de cours d’eau rapides et clairs, qui se jettent à l’Ouest dans la Malio, à l’Est dans la Menamaty, tous deux affluents du Mangoky. Le climat est de type tropical sec, avec des précipitations annuelles de l’ordre de 850 mm. La saison sèche s’étend de juin à octobre et la saison pluvieuse d’octobre à mars avec un maximum de précipitation aux mois de novembre et décembre. Les températures moyennes mensuelles varient de 17,1° C (juin) et 25,1° C (février). Le minimum absolu est de 3,4° C (juin) et le maximum absolu est de 34,7° C (février). A noter, la présence d’un régime de vents soutenus toute l’année.
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Le Nord et l’Ouest du massif ne présentent pas un relief ruiniforme aussi marqué, mais apparaissent plutôt sous la forme de grandes barrières rocheuses hautes de 200 à 300 m entaillées d’étroites et profondes gorges. Le réseau hydrographique important est constitué de cours d’eau rapides et clairs, qui se jettent à l’Ouest dans la Malio, à l’Est dans la Menamaty, tous deux affluents du Mangoky. Le climat est de type tropical sec, avec des précipitations annuelles de l’ordre de 850 mm. La saison sèche s’étend de juin à octobre et la saison pluvieuse d’octobre à mars avec un maximum de précipitation aux mois de novembre et décembre. Les températures moyennes mensuelles varient de 17,1° C (juin) et 25,1° C (février). Le minimum absolu est de 3,4° C (juin) et le maximum absolu est de 34,7° C (février). A noter, la présence d’un régime de vents soutenus toute l’année.
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La Flore :
La végétation du massif a subi une dégradation intense depuis de nombreuses années par l’action répétée des feux de brousse. Les incendies affectent particulièrement les pentes de la partie ruiniforme du massif et les plateaux non enclavés où seules subsistent les essences pyrophilles, telles Uapaca bojeri - Euphorbiacées, Asteropeia rhopaloides - Asteropeiacées, qui atteignent 9 m de hauteur en moyenne. C’est le cas des forêts de Kezabe et d’Ampoto Ampoto. Les étendues herbeuses représentent au moins 40% de la surface du Parc National, localisées aux pentes et aux plateaux caillouteux.

La forêt couvre environ 10% de la surface du Parc, localisée à certaines pentes et à certaines larges vallées. Les essences les plus courantes sont Uapaca bojeri - Euphorbiacées, Asteropeia rhopaloides - Asteropeiacées, Alberta orientalis - Rubiacées, Leptolaena multiflora - Sarcolanacées, Stereospermum euphorioides - Bignoniacées, Acridocarpus exclens - Malpighiacées, Dicoma incana - Astéracées. Sticherus sp. - Gleicheniacées poussent en grand nombre sur les parois des gorges sur lesquelles ruisselle de l’eau en permanence. La végétation rupicole est abondante, distribuée sur l’ensemble du Parc National et principalement marquée par une espèce de Pachypode (Pachypodium rosulatum - Apocynacées), une espèce d’Aloé (Alœ isalœnsis - Liliacées) et une espèce d’Euphorbe (Euphorbia duvani - Euphorbiacées).


La forêt couvre environ 10% de la surface du Parc, localisée à certaines pentes et à certaines larges vallées. Les essences les plus courantes sont Uapaca bojeri - Euphorbiacées, Asteropeia rhopaloides - Asteropeiacées, Alberta orientalis - Rubiacées, Leptolaena multiflora - Sarcolanacées, Stereospermum euphorioides - Bignoniacées, Acridocarpus exclens - Malpighiacées, Dicoma incana - Astéracées. Sticherus sp. - Gleicheniacées poussent en grand nombre sur les parois des gorges sur lesquelles ruisselle de l’eau en permanence. La végétation rupicole est abondante, distribuée sur l’ensemble du Parc National et principalement marquée par une espèce de Pachypode (Pachypodium rosulatum - Apocynacées), une espèce d’Aloé (Alœ isalœnsis - Liliacées) et une espèce d’Euphorbe (Euphorbia duvani - Euphorbiacées).

La Faune :
Des prospections dans le Parc National de l’Isalo ont permis de recenser une dizaine de mammifères parmi lesquels le Propithèque de Verreaux Propithecus v. verreauxi, le Lémur fauve Lemur fulvus et le Lémur catta Lemur catta et 55 espèces d’oiseaux parmi lesquelles le Merle de roche Pseudocossyphus sharpei et le coua huppé Coua cristata.
Guides :
Une liste des guides professionnels agréés est disponible au bureau du Parc géré par l’A.N.G.A.P.
La Piscine Naturelle
(6 km de Ranohira ou 3km à partir du massif dépôt en voiture -1/2 journée de visite). Baignade dans une eau cristalline.
Possibilité de camper.


Le Canyon des Singes et Canyon des Rats
Une piste permet de rejoindre le village “Ranohira basse” (15 km env de Ranohira.- 45 min env.), puis une demi-heure de marche pour pénétrer dans les canyons. Un combiné piscine-canyon peut être également envisagé dans la journée (bons marcheurs).


Les Grottes des Portugais
On pense que ces grottes ont été aménagées au XVIè siècle par des marins portugais ayant fait naufrage sur la côte Ouest, désirant rejoindre le comptoir de l’île de Santa Cruz, (fort des Portugais à 10 km Sud de Fort-Dauphin), ils trouvèrent refuge à l’intérieur de ces grottes isolées et bien protégées d’éventuelles menaces. A partir de Ranohira, une piste mène jusqu’au village de Tameantsoa situé plein nord à environ 30 km, puis de là, bifurquer plein ouest vers Sahanafo, proche des grottes, qui n’est plus habité que par les lémuriens. Un peu avant Sahanafo et dans la forêt de Sahanafo, on trouvera des points d’eau pour se ravitailler (l’eau est rare dans la région en saison sèche). Il faut un minimum de 3 jours A/R à pied pour se rendre jusqu’aux grottes à partir de Sahanafo.
Pour une visite en profondeur du parc, compter une semaine de trekking avec bivouacs.
Pour une visite en profondeur du parc, compter une semaine de trekking avec bivouacs.
Descente des rivières de l’Isalo
Les deux principaux fleuves du Sud-Ouest malgache, le Mangoky et l’Onilahy sont alimentés en partie par des rivières qui descendent de l’Isalo, et qui prennent leur source à plus de 1000 m d’altitude.
Ces rivières permettent des descentes sportives (rafting et canoë) dans un décor vierge et ceci durant la saison des pluies (de décembre à mars) lorsque le niveau des eaux est acceptable. Au cours du périple, on ira à la rencontre d’une faune surprenante et variée (crocodiles, lémuriens, oiseaux, chauves-souris géantes, anguilles géantes).
Ranohira à Sakaraha (110 Km)
Bonne route goudronnée.
Station service