Epicerie fine
Découvrez les parfums, les couleurs qui font de Mada un comptoir exceptionnel d'épiceries
Des épices au bien-être
Par la diversité de son climat et de ses sols Madagascar possède un très fort potentiel en matière de plantes aromatiques et d’épices. Girofle, ylang-ylang, vanille ou poivre ont de tous temps été associés aux parfums de la Grande Ile tandis que tagète, basilic, géranium, vétiver, niaouli qui entrent dans des compositions de parfums et de produits alimentaires ont réussi une belle percée sur le marché. Parallèlement et avec l’engouement quasi-planétaire pour la médecine naturelle, Madagascar affirme ses ambitions dans l’industrie du bien-être et une homéopathie née ailleurs mais dont les anciens malgaches connaissaient déjà les principes, servis par une pharmacopée traditionnelle à l’exceptionnelle richesse.Les Plantations de Mondésir, une exploitation à dimension humaine comme se plaît à le souligner Nicolas Egli le Directeur Gérant se trouvent à 95 km de Tamatave sur la route de Vavatenina. Une des premières priorités a été de faire revivre des qualités qui ont fait la renommée de Madagascar mais qui ont pratiquement disparu. C’est le cas du girofle HPS (Hand Picked and Selected), trié main et qui est la meilleure qualité possible de clou de girofle, de la cannelle “cigarette” ou en tuyau extrêmement appréciée, ou encore de certaines variétés de poivre tombées en désuétude. Une diversification vers d’autres cultures comme la cardamome ou le patchouli a été réussie et un véritable partenariat établi avec les paysans des alentours, lesquels bénéficient d’un encadrement adéquat et sont assurés de pouvoir écouler leur production. Parallèlement les plantations de ravintsara contribuent à la protection de cette essence forestière autochtone fortement menacée.
L’activité de la plantation s’articule autour de ces deux axes que sont les épices haut de gamme et les huiles essentielles, ces dernières étant un produit à haute valeur ajoutée qu’il convient de produire sur place. Avec un rendement de 1 à 4%, exporter de la matière première équivaudrait en effet à transporter 95% de déchets. Et puis le bon vieil alambic est quoi que l’on dise un des procédés “industriels” les plus anciens et les plus fiables au monde !
La carte de Madagascar des épices va approximativement de Sambava dans le Nord-Est à Vangaindrano dans le Sud-Est en passant par des hauts-lieux reconnus comme Fénérive-Est , Brickaville ou Mananjary. A cette ceinture orientale s’ajoutent des poches intéressantes comme le Sambirano à l’Ouest où poivre, vanille et ylang-ylang se sentent tout à fait chez eux, et certaines régions des terres centrales où l’on peut sans problème faire pousser des cultures en grand nombre méditerranéennes.
Madagascar a toujours été célèbre pour ses ressources végétales. Son insularité a protégé les espèces et leur a permis de se multiplier dans un environnement exceptionnellement favorable. Leurs deux plus grands ennemis que pointe du doigt Jean Claude Ratsimivony Directeur Général et Président Fondateur d’Homeopharma sont les feux de brousse et les cas de non renouvellement des espèces par certains exploitants.
Cette société-leader malgache de la médecine douce a dans son catalogue quelque 300 produits transformés et travaille sur une base de plus de 1.500 plantes auxquelles s’ajoutent les substances d’origine minérale et animale. Elle possède ses propres plantations qui sont autant de pôles de développement pour les communautés rurales environnantes, et se définit comme étant à la croisée de la tradition et de la science : le legs des anciens, soigneusement transmis de génération en génération doit en effet obligatoirement passer par la validation des laboratoires.
Là sont fabriqués les tisanes, extraits, huiles essentielles et autres compléments nutritionnels qui vont ensuite approvisionner les Instituts de soins naturels de la capitale et des provinces. Les demandes viennent aussi de différents points du globe pour ne citer que l’Amérique du Nord, le Japon, l’Australie ou l’Afrique de Sud. L’étape suivante, très importante dans l’extension des activités, est l’ouverture programmée de Wellness Centers dont le premier est déjà opérationnel à Majunga, prochainement suivi d’un second à Ambila Lemaitso. Le concept permet au curiste, sans que cela lui coûte une fortune, de véritablement se déconnecter de son quotidien grâce à un environnement sain où jacuzzi, massages et diététique appropriée se complètent harmonieusement.
C’est cette image d’un pays où les inépuisables bienfaits de la nature ne sont pas un luxe qu’Homeopharma souhaiterait véhiculer à l’extérieur et explique sa présence dans tous les Salons en Allemagne comme en Espagne, en Israël comme en Turquie. Alors, Madagascar nouvelle Destination Bien-être ?