Epicerie fine
Découvrez les parfums, les couleurs qui font de Mada un comptoir exceptionnel d'épiceries
Au champ des femmes, le thé est roi !
Localisation


Le séchage

Le roulage

La torréfaction

Le village de Sambaina est à moins d’une petite heure de Fianarantsoa. Avec sa petite gare et son charmant lac, bordé d’un hôtel, c’est le cadre idéal pour un week-end campagnard et reposant.
La succession de collines laisse bien vite apparaître des alignements parallèles à perte de vue, formant des strates d’un vert tendre et lumineux. Les plants de thé ont colonisé harmonieusement les reliefs ceinturant les fonds de vallées occupées par des rizières en damier et des petits lacs. Nous sommes à Sahambavy, le “champ des femmes”.
L’idée d’introduire la culture du thé dans la région est née, il y a plus de trente ans. En effet, c’est en 1970, que les premiers essais de transplantation de boutures originaires du Kenya ont été lancés et grâce à son altitude de 1250 m et à un climat humide favorable, ils furent bien vite concluants. L’aboutissement de ces recherches fut la construction en 1978, de la première usine gérée alors par l’Etat. C’est en 1996 que les plantations furent privatisées au profit d’une société anonyme, la SIDEXAM. Aujourd’hui, le vaste domaine de la compagnie compte près de 335 hectares de plantations dont 94 hectares sont gérés par les paysans eux-mêmes.
La production journalière est en moyenne de 20 tonnes de feuilles humides, toutes ramassées à la main, par environ 250 personnes. Ce tonnage est parfois dépassé durant la grande saison s’étendant d’octobre à avril.

Il faut compter environ 5 kg de feuille pour produire 1 kg de thé, prêt à la consommation. Plusieurs opérations sont nécessaires afin d’obtenir un thé qui sera classé en 5 grades selon sa grosseur et son arôme. La première étape est le flétrissage. Les feuilles sont étalées sur de grands séchoirs horizontaux et perdront près de 30% de leur eau par aération ventilée. La deuxième opération se nomme le roulage et consiste à broyer les feuilles pour les réduire en fines boulettes. C’est durant la fermentation, étape qui dure une heure environ, que se développent le goût et l’arôme du thé. L’oxydation engendrée produit alors une coloration brune des feuilles. L’étape suivante concerne le séchage ou torréfaction. Pour interrompre la fermentation, le thé passe dans un four durant une quinzaine de minutes à une température très élevée (250 ° Fahrenheit). Le thé prend alors sa couleur noire définitive. Ce séchage à la vapeur est réalisé grâce à une chaudière alimentée au feu de bois. La compagnie gère une forêt d’eucalyptus, ce qui lui permet d’être entièrement autonome en énergie. Enfin vient le moment du triage. Le thé est alors défibré puis calibré grâce à des tamis animés par d’antiques et belles machines de bois et d’acier.
Aujourd’hui, 80 % de la production est exportée, principalement vers Mombasa au Kenya où se tient une des plus importantes bourses au thé au monde.
La visite se termine par le laboratoire qui contrôle en continu la qualité des thés qui sortent de la chaîne de production. Nous en profiterons pour savourer un breuvage aux parfums de Madagascar : le thé à la vanille !
A travers ses machineries traditionnelles et le vert mouvant de ses champs, c’est à un voyage insolite au pays des arômes venus d’ailleurs que la plantation de Sahambavy convie ses visiteurs.
La succession de collines laisse bien vite apparaître des alignements parallèles à perte de vue, formant des strates d’un vert tendre et lumineux. Les plants de thé ont colonisé harmonieusement les reliefs ceinturant les fonds de vallées occupées par des rizières en damier et des petits lacs. Nous sommes à Sahambavy, le “champ des femmes”.
L’idée d’introduire la culture du thé dans la région est née, il y a plus de trente ans. En effet, c’est en 1970, que les premiers essais de transplantation de boutures originaires du Kenya ont été lancés et grâce à son altitude de 1250 m et à un climat humide favorable, ils furent bien vite concluants. L’aboutissement de ces recherches fut la construction en 1978, de la première usine gérée alors par l’Etat. C’est en 1996 que les plantations furent privatisées au profit d’une société anonyme, la SIDEXAM. Aujourd’hui, le vaste domaine de la compagnie compte près de 335 hectares de plantations dont 94 hectares sont gérés par les paysans eux-mêmes.
La production journalière est en moyenne de 20 tonnes de feuilles humides, toutes ramassées à la main, par environ 250 personnes. Ce tonnage est parfois dépassé durant la grande saison s’étendant d’octobre à avril.

Il faut compter environ 5 kg de feuille pour produire 1 kg de thé, prêt à la consommation. Plusieurs opérations sont nécessaires afin d’obtenir un thé qui sera classé en 5 grades selon sa grosseur et son arôme. La première étape est le flétrissage. Les feuilles sont étalées sur de grands séchoirs horizontaux et perdront près de 30% de leur eau par aération ventilée. La deuxième opération se nomme le roulage et consiste à broyer les feuilles pour les réduire en fines boulettes. C’est durant la fermentation, étape qui dure une heure environ, que se développent le goût et l’arôme du thé. L’oxydation engendrée produit alors une coloration brune des feuilles. L’étape suivante concerne le séchage ou torréfaction. Pour interrompre la fermentation, le thé passe dans un four durant une quinzaine de minutes à une température très élevée (250 ° Fahrenheit). Le thé prend alors sa couleur noire définitive. Ce séchage à la vapeur est réalisé grâce à une chaudière alimentée au feu de bois. La compagnie gère une forêt d’eucalyptus, ce qui lui permet d’être entièrement autonome en énergie. Enfin vient le moment du triage. Le thé est alors défibré puis calibré grâce à des tamis animés par d’antiques et belles machines de bois et d’acier.
Aujourd’hui, 80 % de la production est exportée, principalement vers Mombasa au Kenya où se tient une des plus importantes bourses au thé au monde.
La visite se termine par le laboratoire qui contrôle en continu la qualité des thés qui sortent de la chaîne de production. Nous en profiterons pour savourer un breuvage aux parfums de Madagascar : le thé à la vanille !
A travers ses machineries traditionnelles et le vert mouvant de ses champs, c’est à un voyage insolite au pays des arômes venus d’ailleurs que la plantation de Sahambavy convie ses visiteurs.