Les Bezanozano
Les Bezanozano, “Les nombreux qui ont des petites tresses” d’après A.Grandidier
Les “Zanozano” désignant de petites brindilles et par extension les coiffures faites de fines tresses. “Bezaonzaon” comme l’orthographiait le naturaliste Chapelier 1804, signifie “beaucoup de brins d’herbes”. Les Bezanozano occupent essentiellement la haute vallée du fleuve Mangoro, la région de l’Ankay et les environs de Moramanga.
Leur royaume s’étendait autrefois au-delà de la falaise d’Angavo jusqu’au village d’Ambatomanga avant qu’ils ne connaissent la suzeraineté du roi Merina Andrianampoinimerina (début du XIXe siècle). Les Bezanozano étaient organisés en petits clans qui, pour se protéger des diverses menaces et luttes intestines, plaçaient leurs villages fortifiés sur les crêtes des montagnes.
On retrouve encore aujourd’hui quelques rares villages situés sur ces sites réputés inexpugnables ! On peut signaler également que les Bezanozano détenaient autrefois un monopole original, celui du transport entre la Côte Est et la Capitale alors que le portage s’effectuait à dos d'homme, sur des distances considérables et dans des conditions difficiles… Les Bezanozano érigent des poteaux sacrés surmontés de crânes de boeufs, les “tsikafana”. Cette coutume se pratique soit à la mémoire d’un événement ou en remerciement d’un voeux éxaucé.
Leur royaume s’étendait autrefois au-delà de la falaise d’Angavo jusqu’au village d’Ambatomanga avant qu’ils ne connaissent la suzeraineté du roi Merina Andrianampoinimerina (début du XIXe siècle). Les Bezanozano étaient organisés en petits clans qui, pour se protéger des diverses menaces et luttes intestines, plaçaient leurs villages fortifiés sur les crêtes des montagnes.
On retrouve encore aujourd’hui quelques rares villages situés sur ces sites réputés inexpugnables ! On peut signaler également que les Bezanozano détenaient autrefois un monopole original, celui du transport entre la Côte Est et la Capitale alors que le portage s’effectuait à dos d'homme, sur des distances considérables et dans des conditions difficiles… Les Bezanozano érigent des poteaux sacrés surmontés de crânes de boeufs, les “tsikafana”. Cette coutume se pratique soit à la mémoire d’un événement ou en remerciement d’un voeux éxaucé.