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![]() D'Antananarivo à Fianarantsoa |
Les Hautes
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Histoire Andramasina Andramasina et les chutes de la Sisaony peuvent être le but d'une agréable journée ou même d'un week-end avec la possibilité de poursuivre jusqu'au lac Tsiazompaniry. La piste qui conduit à Andramasina longe les méandres de la rivière Sisaony et sa vallée pittoresque où le vert éclatant des rizières et l'aspect soigné des villages sauront vous enchanter. L'origine du nom "où il y a du sang sacré" laisse penser qu'à cet endroit il y eut quelques sacrifices. Tsinjoarivo Le lieu pittoresque de Tsinjoarivo était avant la construction du "Rova Royal", un endroit inhabité. La nature était alors inviolée par l'homme, et les lémuriens et autres animaux étaient les seuls habitants des lieux. Or un jour, la reine Ranavalona 1e apprit par le seigneur local l'existence de ce lieu hors du commun. Elle décida d'y établir sa résidence de campagne et fit bâtir un Rova royal, durant l'année 1884. Puis elle créa un village d'une centaine d'âmes en faisant venir des familles Betsimisaraka originaires d'Anosibe (nord-est), ainsi que des paysans de la région d'Andramasina. Ranavalona 1e fit seulement trois séjours à Tsinjoarivo : en 1840, 1842, et en 1856. Mais lorsqu'elle y séjournait loin des contraintes de la capitale, c'était en compagnie d'une suite importante qui l'accompagnait lors de ses déplacements. La Reine, dit-on, aimait contempler le spectacle multicolore des chutes, dans le vacarme à peine étouffé de l'eau qui explose et bouillonne, agrémenté parfois du sacrifice de bœufs que l'on jetait vivant en contrebas du Rova : ces malheureux se noyaient sous les regards satisfaits de Ranavalona 1e ! Jusqu'à la colonisation française, tous les monarques d'Antananarivo séjournèrent à Tsinjoarivo, Radama II tout comme Ranavalona II, en 1880 et 1882, et Ranavalona III en 1890 et en 1896. En 1896, la reine Ranavalona III cédait le pouvoir à la France. Elle incita la population de Tsinjoarivo à se soumettre à l'autorité étrangère. Mais cela ne servit à rien car les rebelles s'attaquèrent au village et tuèrent même les officiers de la Reine, épargnant seulement le Rova qui fait encore de nos jours, partie du patrimoine national. Faratsiho Sous le règne d'Andrianampoinimerina, le village de Faratsiho portait le nom d'Andraihazo. Les Merina occupèrent un moment le village alors qu'ils étaient en lutte contre les Betsileo. Mais leur occupation fut de courte durée et ils durent abandonner le village à leurs adversaires. Seule une vieille femme infirme ne put quitter sa demeure. Elle se nommait Rafara et comme elle était la dernière à rester, on la surnomma Rafaratsiho. Après sa mort, on la considéra comme l'ancêtre du village et le site prit alors son nom. Un culte lui serait encore rendu. "...Andrianampoinimerina décida alors de venger personnellement l'échec de ses armées. Il se rendit lui-même à Andraihazo et en chassa les Betsileo. C'est après cette campagne qu'il décida de changer le nom du village en celui de Faran'ny Tsiho soit le village des Tsiho..." (D'après R. Decary Les traditions relatives à l'origine de Faratsiho. Mémoires de l'Académie Malgache 1948). Ambositra Autrefois appelé Ambositra Lalo, le village était un important centre Betsileo. Ambositra peut être traduit par "où il y a beaucoup de bœufs" mais aussi "où il y a beaucoup d'eunuques". Cette deuxième interprétation est liée à un fait historique car le village Betsileo fut détruit par les Merina qui déportèrent une partie de ses habitants au lieu dit "Vinany". Certains de ces déportés y furent alors châtrés. Radama 1er dans sa campagne de conquête en pays Betsileo, assiégea le village d'Ambositra. Mais ses habitants ne se rendirent qu'après la mort de leur chef Andriampanalina, tué au combat. |
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