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Le massif d’Angavokely Qui est un peu élevé
Si vous êtes un amateur de marche à pied, à travers des sites sauvages mêlant zones boisées et ascensions de pitons rocheux, alors vous serez comblés. De plus, certains vestiges ainsi que les grottes vous plongeront dans la mémoire culturelle locale. Les passionnés d'histoire naturelle trouveront, grâce à un ancien arboretum, tout le loisir d'étudier la flore primitive à moins d'une heure de route de la capitale. Vivez une journée pleine de découverte.
Excursions à faire à pied à partir de la station forestière (y laisser le véhicule). Se munir au préalable d'une autorisation d'entrée, à demander auprès de la D.E.F. à Tana ou à acheter sur place. Il est conseillé de se munir d'un équipement de base : bonnes chaussures, vêtements chauds et surtout ne pas oublier les torches (grottes).
Les cinq grottes 300 à 800 m environ. Situées le long du sentier, elles servirent à plusieurs reprises autrefois, de refuge aux habitants de la région.
L’Angavobe 1755 m d'altitude, distance : 2,5 Km - 3 h A/R Le sommet de l'Angavobe est constitué d'un énorme rocher, dont l'accès n'est possible que grâce à une vieille échelle métallique. Des signes d'une ancienne présence humaine sont encore visibles : murets en pierres sèches, silos à riz, foyers…
Une pierre levée en mémoire d'Andrianja - ancien seigneur de l'Angavokely - située sur le sommet de l'Angavobe, est toujours l'objet de cultes rendus en l'honneur des ancêtres Les habitants continuent d'y effectuer sacrifices et offrandes.
Grotte du Bain de la Reine
1 Km du village d'Ambohimiadana. Grottes d'Andavabatomaizina et d'Andavatsongomby : à partir du poste forestier, reprendre la piste en direction de Manjakandriana (Est - 3,3 Km), puis emprunter un chemin sur la droite que l'on suivra jusqu'au bout (1,5 Km env.). Laisser le véhicule. Continuer à pied à l'intérieur de la forêt par un sentier sur une distance d'environ 500 m.
Mantasoa Qui n'est pas mûr pour le bien
Situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale, le lac de Mantasoa est un lieu de villégiature idéal pour de nombreux Tananariviens. Ce site plein de charme et de pittoresque permet de se retrouver au calme au milieu des immenses pinèdes qui s'étendent jusqu'aux abords du lac. En saison chaude, on sera surpris d'entendre le chant des cigales au milieu des pins odoriférants, et ce n'est pas sans rappeler certains coins du sud de la France.
Le lac de Mantasoa C'est à la construction d'un barrage servant à régulariser le cours de l'Ikopa que l'on doit cet immense plan d'eau artificiel datant de 1937, et stockant 110 millions de m3 d'eau. Ce lac a donné au site de Mantasoa une tout autre image créant un véritable essor touristique. Parfaitement intégré dans un paysage vallonné, il a un charme unique et l'on se perd parfois dans ses nombreux méandres.
La cité industrielle de Jean Laborde C'est à proximité du lac artificiel actuel que Jean Laborde, sur l'ordre de la Reine Ranavalona 1e, édifia un vaste ensemble industriel unique en son genre pour l'époque, et dans cette partie du monde. Des vestiges permettent d'imaginer l'importance de l'œuvre et le fonctionnement de cette cité industrielle. Jean Laborde construisit de nombreux ateliers aussi divers qu'étonnants pour l'époque où charpentiers, tourneurs, forgerons, ajusteurs et de nombreux ouvriers œuvraient à la fabrication d'armes telles que canons, fusils, sabres et même des munitions, et aussi à la production de briques, de tuiles, de savons, d'acides, de peintures et autres produits manufacturés. En plus des bâtiments industriels, Jean Laborde avait érigé une véritable ville qui avait une forme circulaire et en son centre, au sommet même de l'éminence, était bâtie la résidence d'été de la Reine Ranavalona. Jean Laborde demeurait alors durant ses longs séjours dans une maison de bois située au nord des usines. Malheureusement, cet ensemble industriel ne résista pas longtemps aux convulsions politiques de l'époque et, disgracié par Ranavalona, Jean Laborde s'exila à l'île de la Réunion en abandonnant son œuvre.
Dès son départ, les ouvriers détruisirent en partie ses réalisations, et le temps fit le reste. À l'heure actuelle, on peut encore apercevoir certaines parties de ce vaste ensemble. Le haut-fourneau et le four à cimenter sont encore visibles ainsi que les ruines des fours à poterie et à chaux, le bâtiment servant de fonderie est toujours debout. De la résidence royale, il ne reste plus rien. Par contre, la maison de Jean Laborde a été reconstruite sur son emplacement original. Certaines des boiseries d'époque ont pu êtres sauvés et ont été incorporées à l'ouvrage.
Le tombeau de Jean Laborde Baptisé "Soamandrakizay" ou le bonheur éternel, il avait été construit et nommé ainsi par Jean Laborde lui-même. Ce dernier mourut le 27 Décembre 1878 à l'âge de 73 ans. Ses funérailles furent traitées avec faste et selon les honneurs dus à son rang : un important cortège accompagna la dépouille jusqu'au tombeau sous les coups répétés des canons, pendant que l'orchestre royal jouait de la musique funèbre.
Les Bezanozano
Mandraka Qui fait la limite
À partir du village d'Ambatolaona (PK 59), la forêt prend le pas sur les espaces dénudés et rocheux de l'Imerina. La route amorce sa longue descente (10 Km) le long de la Mandraka qui n'est alors qu'un torrent sinuant dans des gorges abruptes. La brusque dénivellation entre les Hautes Terres (1300 - 1500 m d'altitude), et le plateau intermédiaire (900 - 1000 m d'altitude), porte le nom de Falaise de l'Angavo. Ce véritable rempart naturel crée des conditions climatiques nouvelles, où chaleur et humidité cohabitent. La végétation se transforme à l'image de la forêt tropicale dense qui est déjà au rendez-vous.
La Ferme aux Papillons Elle se situe au bas de la Mandraka, au lieu dit "Marozevo" (PK 72). À un peu plus d'une heure de route de la capitale et à mi-chemin de Perinet, la ferme aux papillons est un pôle incontournable pour les amateurs de la faune endémique malgache. Créée et animée par M. Perieras, véritable spécialiste en la matière, cette ferme d'élevage est unique au monde ! Le vaste domaine comprend une petite rivière et un bassin naturel aux abords duquel poussent d’énormes raphias ainsi qu'une végétation riche en couleurs. En hauteur, une ancienne bâtisse datant du début de siècle domine la vallée. De la terrasse encadrée par deux très beaux spécimens de ravinala (arbre du voyageur), la vue est splendide et porte sur les falaises environnantes recouvertes de forêt primaire. La visite guidée dure environ 2 heures, elle est payante pour les adultes, et gratuite pour les enfants. On peut se restaurer sur place (prévenir au préalable).
Pour toute information supplémentaire, écrire à M. Peyrieras: BP 6218 Antananarivo 101 - Tél.: 22 271 30.
La quasi-totalité des espèces d'insectes et de papillons de Madagascar se reproduit et évolue en semi-liberté dans d'immenses volières adaptées à leur environnement. Ainsi vous pourrez voir tous les stades de leur développement, de la chenille à la chrysalide, et les innombrables spécimens de papillons dont la durée de vie parfois dépasse à peine une journée ! sauterelles, coléoptères et surtout les phasmes vous surprendront également ! Les phasmes sont des animaux tout à fait particuliers et spectaculaires qui possèdent un corps ressemblant à un morceau de bois, doté d'ailes de papillon. Certains sont originaires d'Australie ou de Nouvelle-Guinée, avec l'espèce la plus longue du monde mesurant près de 20 cm…
Du côté des papillons, c'est la "Comète" (Argema mittrei) qui tient la vedette avec sa parure jaune agrémentée de taches noires.
M. Peyrieras possède également une importante collection de Caméléons (la quasi-totalité des espèces découvertes à Madagascar) : du plus petit, (Brookesia thieli), au plus gros dont la tête est armée de cornes et qui mesure bien 40 cm !
Les serpents et les lézards sont aussi au "rendez vous" avec bien sûr, les fameux Uroplates, si difficiles à apercevoir dans leur milieu naturel. Le plus gros lézard de Madagascar (Zonosaurus maximus) mesure, lui, près de 50 cm de long !
Quelques crocodiles de taille moyenne cohabitent à l'intérieur d'un enclos, immobiles et guettant chacun de vos faits et gestes, il vaut mieux rester prudent !
La visite terminée, vous pouvez vous restaurer tout en appréciant le calme et la beauté du site…
Moramanga Où les mangues sont peu chères , où tout ce qui est beau est bon marché
Nœud de transit entre Tananarive, la région du lac Alaotra et la côte est, Moramanga occupe une situation privilégiée.
Située entre la falaise de l'Angavo et celle de la limite de la forêt de l'Est, (à Perinet) Moramanga était autrefois une étape sur le chemin séculaire qui menait de la Côte Est à l'Imerina. Le transport se faisait alors à dos d'homme et des centaines de porteurs effectuaient alors la traversée de la forêt de l'Est.
Le musée de la gendarmerie De vieilles automobiles du début du siècle y sont exposées ainsi que de nombreuses armes d'époque. Ouvert tous les après-midi, droit de visite.
Les chutes de Niagarakely (27 Km) Piste très difficile surtout à cause des pluies. Réalisable en tracteur.
Le lac Alaotra Grande étendue d'eau
La station agricole du lac Alaotra (18 Km au nord) La station contient la collection nationale composée de centaines de variétés de riz, ainsi que de plantes fourragères. Plusieurs variétés de cannes à sucre et de tabac sont également représentées. La pépinière produit des plants à usage agricole ou décoratif. La station est ouverte aux visiteurs. Il faut compter une demi-heure de trajet en taxi-brousse à partir d'Ambatondrazaka (taxi-be en direction d'Andilamena). Il est mieux de s'y rendre le matin. Le retour s'effectuera en fin d'après-midi.
Le lac d’Antsirika et les lacs de barrage de Bevava et de Sahamaloto Vastes retenues d'eau destinées à l'irrigation des rizières. Offrent d'agréables lieux de pique-nique.
Ambatondrazaka Où il y a la pierre de Razaka
Les cases typiques en papyrus tressé des villages d'Anororo et de Mahakary au bord des marais des Sihanaka "Bakozetra" qui se protégeaient dans les marécages.
Les maisons en briques À varangue des Sihanaka "Tetivohitra", qui occupaient autrefois des villages fortifiés situés sur les collines périphériques.
Les vanneries Près d'Imerimandroso et de Vohitsoa (périmètre Anony).
Les Sihanaka
Imerimandroso La colline bleue
Imerimandroso est un vieux village à l'architecture typiquement Merina, perché sur un promontoire rocheux qui ne manque pas de charme. Une vue panoramique permet de découvrir l'ensemble du lac. On peut distinguer au nord l'îlot sacré où les Sihanaka résistèrent à une offensive Merina. Le Vohitrandriana (La pierre levée) Haut lieu du culte traditionnel. Possibilité de visiter le site à condition que les oracles le permettent et si l'on se conforme aux coutumes.
Les chutes de Maningory Nécessite une organisation préalable avec l'aide d'un guide pour suivre les méandres du Maningory. Les chutes sont hautes de près de 90 mètres. Périple de deux jours minimum à partir d'Imerimandroso (40 Km A/R). Pour bons marcheurs seulement.
Périple entre Imerimandroso et la côte est Imerimandroso peut être le point de départ d'une traversée de la forêt de l'Est pour rejoindre la côte. Compter entre 4 et 5 jours (Cf. chap. aventures/randonnées).
Andilamena Le Vallon rouge
Traditions locales Les Tanosimboangy pratiquent comme en Imerina, le Famadihana et les Mpilalao. Ils portent le lamba à la façon des "côtiers" et le nomment "Sikindahy". ils sont également des adeptes de certaines danses (Laloky) accompagnées de chants (Hosoka).
Les fanondry ou moraingy Combats de boxe très populaire.
Les chutes de Sandratsio Chutes situées à 15 Km aux abords de la forêt de l'Est.
Le belvédère de Marotsipy (300 m. de haut) Point d'où l'on embrasse le pays Anosimboangy.
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