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![]() Fianarantsoa |
Les Hautes
Terres |
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Le bon enseignement La visite de la haute ville La ville est très étendue, on peut la diviser en trois parties distinctes. La “ville haute” (ancienne), la “ville nouvelle” (commerciale), et le quartier de la gare qui s’étend le long de la voie ferrée et au nord. Située entre la ville haute et la ville nouvelle (dans le quartier d’”Ambatolahikisoa”), on peut voir une pierre levée qui signalait autrefois qu’aucun porc ne pouvait être conduit au-delà de cette limite. Quartier d’Ambozontany Cathédrale bâtie en 1871 au pied du Rova, belle vue, à partir de la place, sur le lac Anosy. Quartier d’Anatirova C’est le centre historique de la ville occupé autrefois par le Rova betsileo appelée Ivœnava (où les morts sont cachés). Panorama sur Fianarantsoa et sa région. Le Kianjasoa La place ou la cour d’Isoa Ancienne place forte Betsileo occupée de longue date pour contenir les incursions Tanala et Merina… Le sommet qui culmine à 1374 m, propose un beau panorama sur la ville. L’origine du nom “Kianjasoa” nous est donnée par le dictionnaire géographique de la Ville “un jour, alors que les enfants jouaient sur la place, un petit villageois frappa le fils d’un prince; furieux, le prince réprimanda l’enfant et lui demanda : “Pourquoi as-tu frappé Isoa alors que cette place lui appartient ?”et de traduire “La place ou la cour d’Isoa” par Kianjasoa… Maromby (4 Km) Nord, bonne route. Site paisible, balades à proximité de vignobles, vente de vin au monastère. Les Plantations de Thé de Sahambavy (23 Km) Route goudronnée dégradée à partir de l’embranchement. (Visite guidée payante). Le village de Sahambavy est à moins d’une petite heure de Fianarantsoa. Avec sa petite gare et son charmant lac, bordé d’un hôtel, c’est le cadre idéal pour un week-end campagnard et reposant. La succession de collines laisse bien vite apparaître des alignements parallèles à perte de vue, formant des strates d’un vert tendre et lumineux. Les plants de thé ont colonisé harmonieusement les reliefs ceinturant les fonds de vallées occupées par des rizières en damier et des petits lacs. Nous sommes à Sahambavy, le “champ des femmes”. L’idée d’introduire la culture du thé dans la région est née, il y a plus de trente ans. En effet, c’est en 1970, que les premiers essais de transplantation de boutures originaires du Kenya ont été lancés et grâce à son altitude de 1250 m et à un climat humide favorable, ils furent bien vite concluants. L’aboutissement de ces recherches fut la construction en 1978, de la première usine gérée alors par l’Etat. C’est en 1996 que les plantations furent privatisées au profit d’une société anonyme, la SIDEXAM. Aujourd’hui, le vaste domaine de la compagnie compte près de 335 hectares de plantations dont 94 hectares sont gérés par les paysans eux-mêmes. La production journalière est en moyenne de 20 tonnes de feuilles humides, toutes ramassées à la main, par environ 250 personnes. Ce tonnage est parfois dépassé durant la grande saison s’étendant d’octobre à avril. Il faut compter environ 5 kg de feuille pour produire 1 kg de thé, prêt à la consommation. Plusieurs opérations sont nécessaires afin d’obtenir un thé qui sera classé en 5 grades selon sa grosseur et son arôme. La première étape est le flétrissage. Les feuilles sont étalées sur de grands séchoirs horizontaux et perdront près de 30% de leur eau par aération ventilée. La deuxième opération se nomme le roulage et consiste à broyer les feuilles pour les réduire en fines boulettes. C’est durant la fermentation, étape qui dure une heure environ, dont se développent le goût et l’arôme du thé. L’oxydation engendrée produit alors une coloration brune des feuilles. L’étape suivante concerne le séchage ou torréfaction. Pour interrompre la fermentation, le thé passe dans un four durant une quinzaine de minutes à une température très élevée (250 ° Fahrenheit). Le thé prend alors sa couleur noire définitive. Ce séchage à la vapeur est réalisé grâce à une chaudière alimentée au feu de bois. La compagnie gère une forêt d’eucalyptus, ce qui lui permet d’être entièrement autonome en énergie. Enfin vient le moment du triage. Le thé est alors défibré puis calibré grâce à des tamis animés par d’antiques et belles machines de bois et d’acier. Aujourd’hui, 80 % de la production est exportée, principalement vers Mombasa au Kenya où se tient une des plus importantes bourses au thé au monde. La visite se termine par le laboratoire qui contrôle en continu la qualité des thés qui sortent de la chaîne de production. Nous en profiterons pour savourer un breuvage aux parfums de Madagascar : le thé à la vanille ! À travers ses machineries traditionnelles et le vert mouvant de ses champs, c’est à un voyage insolite au pays des arômes venus d’ailleurs que la plantation de Sahambavy convie ses visiteurs. Ampamaherana (30 Km) Station forestière. Centre de reboisement et piscicole - Suivre la route de Tananarive jusqu’à la gare Forgeot (7 Km). Puis emprunter sur la droite la route qui suit la ligne de chemin de fer. Site agréable pour la randonnée. Rocher d’Alakamisy-Ambohimaha (26 Km) Énorme rocher sur lequel des inscriptions en arabe ont été gravées vers le VIe siècle. Fanjakana (60 Km) Piton rocheux culminant à 1392 m d’altitude, qui offre un panorama magnifique sur un rayon de 50 Km. Prendre la route d’Isorana (RN42) puis celle d’Ikalamavony avec une bifurcation sur la droite vers Fanjakana. |
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