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LE FAR WEST A MADAGASCAR
Réalisé avec le concours de Dominique Masseron.
Madagascar… Un des pays “rêvés” d’hier, un pays vaste aux coutumes ancestrales vivantes. C’est un peu l’image qui s’imposait dans ma tête au travers des reportages, des lectures, des récits de connaissances ou d’amis, à mon arrivée dans la Grande Ile.
Passionné de cheval depuis la rencontre avec “Monsieur Emile”, selle français de 7 ans, fils de “Feu sacré” et de “Daphnée du Mesnil”, et deux ans de complicité…
La première rencontre avec Mada s’imposait donc à cheval
Deux grandes balades d’un mois, chacune entrecoupée de “virées de quelques jours”.
Base de départ au pied des monts de l’Ankaratra, barrière montagneuse à l’ouest de Tana… Deux balades en compagnie d’un entier de 7 ans pour la première, et d’une jument de 6 ans pour la seconde, tous deux du terroir.
Deux approches des hauts-plateaux malgaches et du pays Betsimisaraka (Vallée du Mangoro) à se laisser aller tant au rythme du cheval qu’au gré des couleurs, des parfums, des paysages changeant du tout au tout dont le dénominateur commun semble être la magie et l’inconnu.
Deux approches des hauts-plateaux malgaches et du pays Betsimisaraka (Vallée du Mangoro) à se laisser aller tant au rythme du cheval qu’au gré des couleurs, des parfums, des paysages changeant du tout au tout dont le dénominateur commun semble être la magie et l’inconnu.
De vastes espaces libres de collines ou de hauts plateaux propices à des allures soutenues, des passages plus techniques permettent un rapport de complicité plus étroit entre l’homme et son compagnon de voyage, rivières longues ou plus modestes, torrents, régions vierges presque impénétrables, hormis à pied ou à cheval, et abritant des espèces végétales et animales peu courantes.
Je retiendrai l’hospitalité, la gentillesse et la joie de vivre dont font preuve les malgaches malgré leurs conditions de vie rudimentaires à l’approche du cavalier et de sa monture.
La première randonnée m’a donc vu partir vers l’Est, direction Tsinjoarivo (ancien palais d’été des reines Merina) pour suivre les rives du Mangoro et remonter vers le nord pour atteindre les hauts plateaux, et la région de Mantasoa.
Un paysage de latérite rouge, de plateaux nus auxquels l’érosion a creusé de longues blessures qu’une herbe sèche et rose recouvre jusqu’à Tsinjoarivo. Une bonne journée de cheval avant de se reposer dans l’enceinte du palais qui domine le bouillonnant Onive. Monture et cavalier se reposent à l’abri du vent après s’être nettoyés de la poussière de la piste.
Puis la forêt primaire précédée d’une petite journée de galop dans les collines verdoyantes qui la bordent. Quatre jours au travers d’un chemin de braconnage, à l’écart du monde sans autre compagnie (à part Noïbe mon guide malgache indispensable durant tout le trajet) qu’un paysage farouche et splendide de ravins et de massifs couronnés d’arbres séculaires et d’orchidées, de racines noueuses, de rivières tapissées de sables, fraîches et limpides…
Puis la forêt primaire précédée d’une petite journée de galop dans les collines verdoyantes qui la bordent. Quatre jours au travers d’un chemin de braconnage, à l’écart du monde sans autre compagnie (à part Noïbe mon guide malgache indispensable durant tout le trajet) qu’un paysage farouche et splendide de ravins et de massifs couronnés d’arbres séculaires et d’orchidées, de racines noueuses, de rivières tapissées de sables, fraîches et limpides…
La progression se fait à travers marécages, fondrières, et tunnels de végétation (long entre autres à la sortie de forêt de quatre heures de marche). Seuls les porteurs de café ou de rhum (chargés chacun de vingt kilos de marchandises) parcourent, solitaires, cette région. Nous débouchons après deux journées de repos dans un village betsimisaraka et une journée de collines verdoyantes sur les rives du Mangoro que je remonterai sur quelques 300 km, m’offrant le plaisir de traverser, avec mon compagnon “à quatre pattes”, ce fleuve d’une longueur presque comparable à la Garonne…
Maison d’hôte dans chaque village, soirée autour du feu sous le regard des étoiles juste accompagné des chants des jeunes qui viennent là le soir passer la veillée avec le “Vazaha” et son cheval… Par Beparasy nous sommes remontés sur les hauts plateaux, direction les lacs de Mantasoa et de Tsiazompaniry…
Collines plus sèches et pistes plus abruptes jusqu’à Mantasoa, puis larges allées boisées de pins et d’eucalyptus avant de recouper vers l’Ankaratra au milieu de rizières, de plateaux de latérite, un peu au gré du hasard…
Une grande fatigue physique, tant pour le cavalier-marcheur que pour “Fanilo” (mon cheval durant ces quatre semaines), mais un grand émerveillement dans le cœur et dans les yeux à l’arrivée au pied de l’Ankaratra.