Analalava

Localisation




 

Analalava "Où il y a une longue forêt"
 
Située à l’embouchure de la Loza, Analalava est bordée par une immense plage recouverte lors des grandes marées. Une ancienne jetée s’avance vers la mer et devient à chaque fin de journée le lieu de rencontre où l’on va “aux nouvelles” des arrivées. Boutres, goélettes et barques de pêche se mettent à quai pour y débarquer marchandises et passagers. Bourgade du bout du monde Analalava est une petite ville pleine de charme qui conserve une forte authenticité Sakalava. Le plongeur ou l’amateur de “robinsonnade” y trouvera son bonheur mais en tenant compte, au préalable, du temps et des distances qui prennent ici, une toute autre dimension. 
 
Le ballon Loza (alt 226 m)
Beau panorama sur la rade. But d’une agréable promenade d’un après-midi pour admirer les magnifiques couchers de soleil. 

Le phare
Situé sur les hauteurs de la ville, il peut être visité. 

L’ancienne résidence du Gouverneur
Vieille bâtisse de bois (à l’architecture du début du siècle) qui n’est malheureusement plus entretenue. Située sur les hauteurs de la ville. 

Le palais de la princesse “Soazara” (Sud de la ville)
C’est une construction modeste en matériaux traditionnels entourée d’une palissade de pieux de bois. La princesse occupe  une place importante dans la pratique des coutumes. La Princesse Soazara est une “Mpanjaka” Sakalava (autorité de sang royal) descendant des anciens rois de la région. Elle conserve une autorité traditionnelle importante, d’autant plus que la région est isolée. Ses sujets lui vouent un culte et chaque année, de grandes festivités sont préparées en son honneur et pour les ancêtres, accompagnées d’offrandes et de sacrifices. 

Les “doany” ou le bois sacré (situé à 5 km, en bordure de la Loza)
Ce lieu est considéré comme sacré pour les Sakalava mais peut tout de même être approché par les étrangers. Lors de la lutte qui les a opposés aux armées Merina (au XIXe siècle), les combattants Sakalava préférèrent se donner la mort en se jetant dans la Loza plutôt que de se constituer prisonnier. A proximité de ce lieu, il est “fady” d’amener du gingembre avec soi et de parler le “merina”. 

Les îlots Nosy Faho et Nosy Longo
Visibles d’Analalava, ces îlots aux plages paradisiaques et inhabités sont situés à quelques miles nautiques d’Analalava. On peut louer les services d’un piroguier pour s’y rendre (compter une heure de traversée environ). 

Nosy Lava (8 miles nautiques)
L’île de Nosy Lava contient des tombeaux de rois sakalava (demander l’aide d’un guide pour s’y rendre). Son vieux phare mérite une visite, d’où la vue s’étend vers Nosy Saba au nord, Analalava à l’est et la pointe Maromony au sud. Compter une heure de marche à partir du pénitencier. Il existe trois villages dans l’île. Une maison de force est encore en activité et il faut demander une autorisation auprès du directeur avant de se rendre dans l’île.
 
Analalava à Nosy Lava
Emprunter une grosse pirogue. Trajet de deux heures environ avec l’aide du “Varatraza”. Départ de bonne heure. Retour conseillé en tout début d’après-midi (vent d’ouest, le “Talio”) ou le lendemain après-midi. 

Nosy Saba (19 miles nautique au nord)
Compter une bonne demi journée de navigation côtière à la voile ou 2 heures en vedette à moteur. Cette excursion vous fera découvrir une côte magnifique où se succèdent villages de pêcheurs et cocoteraies. Nosy Saba est un îlot entouré d’un récif corallien qui est un petit paradis pour la plongée. Possibilité de ravitaillement à Ambalahonka ou Ampasipitily qui possèdent des “dokan” (petits commerces). L’île ayant été louée à l’état par un privé, il vaut mieux prévenir au préalable de votre venue.

L’archipel des Radama (35 miles nautiques au nord d’Analalava)
Accessibles depuis Analalava par voie maritime. C’est un archipel d’îles, très peu peuplées. L’image des îles coralliennes avec des fonds peu profonds de toute beauté et des plages idylliques. Des pêcheurs s’installent parfois sur ces îles pour collecter et préparer les concombres de mer (trépangs ou holothuries) qu’ils font bouillir dans de gros fûts avant de les faire sécher sur des claies. 
On croise également de nombreux boutres qui commercent en différents points de la côte uniquement accessibles par la mer. 

La baie de Moramba (35 miles nautiques)
Accès uniquement par la mer. Magnifique baie qui ressemble par certains aspects à la Baie d’Along avec de nombreux îlots constitués de tsingy. Un des rares endroits où les baobabs poussent en bord de mer.