L'origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières.

 
 


Les coutumes

Les Fady

 

"Fady" peut se traduire par tabou. Ainsi l'autorité de "Razana" (l'ancêtre divinisé) est dictée à travers des ordres qui s'accompagnent de "fady". Enfreindre un fady équivaut à se rendre coupable envers les ancêtres. De ce fait, une complexité et une diversité importantes d'interdits se créent en fonction de chaque personne selon son sexe, son appartenance familiale ou communautaire. Mais également selon le lieu (espace) et la période (le temps). Par exemple une personne peut être soumise à un fady communautaire (ne pas manger de porc), un fady temporel (ne pas travailler un mardi), ainsi qu'à un fady géographique (interdisant de transporter telle matière sur une rivière ou parler devant un endroit précis).

 


Le Fomba "La coutume"

L'usage peut au fil du temps dériver sur une tradition ou "Fomba". S'opposer à la coutume entraînerait un châtiment de la part des ancêtres. La coutume veut par exemple qu'avant de boire ou de partager une boisson au cours d'un événement, on verse en guise d'offrande aux ancêtres un peu d'alcool sur le sol (symbolisant la terre).

 

La Famorana "La circoncision"

Dans la tradition malgache tout enfant mâle doit êtres circoncis afin d'acquérir sa virilité. Dans les villages, lorsque le nombre de jeunes gens est devenu conséquent on décide alors d'engager la traditionnelle cérémonie. Celle-ci a lieu généralement durant la saison sèche et fraîche, c’est-à-dire entre juin et septembre. Elle donne lieu à de grandes festivités. Certaines circoncisions collectives réunissent plusieurs milliers de personnes comme chez les Antambahoaka de Mananjary avec la fête du "Sambatra"