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Majunga (Mahajanga)
Le Nord


Cité des fleurs de la déformation de Mji Angaïa Qui guérit de Mahajanga Terre sacrée, terre d'élection de Moudzangayéh

ituée à l'embouchure du fleuve Betsiboka en bordure de la baie de Bombetoka, Majunga est au centre d'un creuset d'influences africaines et orientales, grâce aux liens commerciaux tissés depuis des siècles entre les populations Sakalava et celles venant des îles Comores, d'Afrique, d'Inde mais aussi d'Europe. L'influence coloniale a laissé une forte empreinte architecturale avec ses bâtisses imposantes aux hautes colonnes et blanchies à la chaux. Majunga, c'est ainsi une multitude d'images qui se juxtaposent : ses mosquées d'un blanc immaculé, son quartier indien et ses maisons aux portes sculptées, son port où s'affairent débardeurs et commerçants, tireurs de pousse-pousse volubiles, femmes en pagnes colorés affairées au "bazary", le marché.

Le baobab
Situé au milieu du square Poincaré. Cet immense baobab est devenu le symbole vivant de la ville.

Le Port aux Boutres
Noix de coco en tas, bottes de raphia d'Analalava, bois de la Mahajamba, encombrent le quai. Les transbordements se font à dos d'homme et une armée de dockers effectuent un va-et-vient incessant entre les cales des navires et les dépôts. Les imposantes goélettes de construction traditionnelle laissent entrevoir leurs poulies de renvoi en bois, cordages en fibres naturelles et leurs voiles en coton souvent rapiécées et usées par le soleil et les coups de tabac dus au "Varatraza" (vent violent soufflant dans la région). Le cuistot prépare le repas de l'équipage au charbon de bois dans une petite cabane aménagée. Ces bâtiments semblent sortir tout droit d'une autre époque, pourtant boutres et goélettes sont encore aujourd'hui largement utilisés sur l'ensemble de la côte ouest de Madagascar. Il est conseillé de visiter le port le matin, car c'est à ce moment-là qu'il y a le plus d'animation.

Les anciennes maisons arabes aux façades ouvragées

Les portes sculptées des bâtisses des commerçants indiens
Ces portes auraient été importées des Indes à la fin du XIXe siècle. Elles sont visibles surtout dans le quartier du port aux boutres.

La promenade en corniche
C'est la promenade traditionnelle de fin de journée le long du boulevard Poincaré et en corniche. On y vient nombreux, pour flâner en profitant des magnifiques couchers de soleil et se retrouver entre amis ou en famille. Pour les amoureux, le jardin d'amour situé à la pointe du caïman domine l'ensemble de la Baie du Bombetoka. La promenade peut se prolonger jusqu'au "Port Schneider" dont la jetée est le vestige d'un projet de port. On peut également poursuivre en direction du village touristique.

La plage d’Amborovy (10 Km env.)
Grande plage où se côtoient village traditionnel de pêcheurs (nombreuses pirogues) et bungalows de villégiature.
Accès : prendre la route de l'aéroport, puis suivre une piste à gauche (panneaux indicateurs) qui débouche en bordure de mer.

Le Cirque Rouge
Après avoir quitté le bord de plage, on se retrouve soudain entouré de petites collines de latérite où de larges ravines ont été creusées par l'érosion. Les différentes couches successives se distinguent par une gamme de teintes pastel, ocres et sanguines. Le silence du site n'est troublé que par le souffle du vent dans les feuillages des "Ravinala" (arbre du voyageur) dont la verdure tranche sur l'azur du ciel. Certaines femmes utilisent les diverses couleurs de sable et de terres pour réaliser à la main de magnifiques bouteilles colorées, composées de motifs locaux. Se renseigner au village d'Amborovy.
Accès : à partir de la plage d'Amborovy, suivre la piste côtière en direction du nord durant 2 Km environ.

Le lac de Mangatsa
"Micro lac" avec une eau transparente où se sont développés en toute quiétude des "poissons sacrés" que l'on n'a pas le droit de pécher mais on peut leur donner à manger. Accès : à partir de l'aéroport d'Amborovy prendre la piste qui contourne le terrain d'aviation. Katsepy Village de pêcheurs situé sur la pointe opposée de la Baie de Bombetoka.

Les grottes d’Andranoboka ou grottes d’Anjohibe
Nord-Est 72 Km. Les grottes sont accessibles en deux ou trois heures, par une piste saisonnière qui aboutit à l'entrée principale facile à repérer. On peut camper à l'entrée même de la grotte pour être à pied d'oeuvre, mais l'endroit étant dépourvu d'eau, il faut s'approvisionner à l'un des points d'eau de la grotte. Il n'existe que deux hameaux de voisinage, dont les ressources sont très faibles. Les grottes se trouvent dans la partie la plus méridionale du plateau sableux du Mahavo qui borde à l'ouest la baie de la Mahajamba. Une falaise assez abrupte limite vers la baie ce plateau qui s'abaisse en pente douce vers l'ouest. La couverture végétale est la savane, avec quelques îlots de forêt conservés sur les calcaires de sols très perméables. Signalées pour la première fois en 1934, ces grottes étaient connues depuis très longtemps par les populations locales. H. Bésairie levant en 1936-1937 la feuille géologique de reconnaissance de Tsinjomitondraka, en donne une première description et en rapporte les premières photographies.
Extrait de l’étude de M. J. de Saint-Ours" : Les grottes d'Andranoboka plus connues sous le nom de grottes d'Anjohibe occupent deux collines à deux kilomètres environ l'une de l'autre, où s'ouvrent des multitudes d'entrées. On y avait reconnu primitivement huit grottes différentes. En fait, il n'existe vraisemblablement que deux systèmes correspondant chacun à l'une des collines. Le plus important et le plus intéressant est celui du nord-est, connu sous le nom de "grottes d'Anjohibe". Le développement de la cavité est d'environ 5 330 m. La dénivellation totale est de 39 m seulement, mais il est probable qu'une exploration plus poussée, avec remontée de quelques puits dans les voûtes du ruisseau, ou désobstructions, permettrait de l'accroître…"

La grotte principale
Elle occupe une colline assez abrupte qui s'allonge du Nord au Sud sur 1200m et dont toute la largeur ne dépasse pas 600 m. Le calcaire est plus ou moins à nu sur toute la surface, formant sur place un véritable lapiez. Quelques bosquets riches en épineux se sont maintenus sur des zones d'éboulis correspondant à l'effondrement d'anciennes salles ou galeries. On y découvrira de nombreuses ouvertures : une trentaine au moins, qui relient l'étage fossile au jour. La plupart appartiennent au type des gouffres d'effondrement (effondrement de la voûte d'une salle ou galerie se creusant jusqu'au voisinage de la surface) et la plus vaste est celle de la salle N. Casteret (35 m x 8 m). Ces effondrements sont parfois latéraux et permettent l'accès de plain-pied ou presque dans les galeries ; c'est le cas de l'entrée principale et de nombreuses autres sur le pourtour de la colline. Enfin, certaines petites ouvertures sont creusées de haut en bas par absorption dans une fissure d'eau de surface, comme de véritables petits avens. Aucune entrée ne semble correspondre à la perte d'un ancien cours d'eau de surface.

Baie du Boeny et île d’Ansoeheribory
Site qui fut durant les siècles précédents un important comptoir commercial. Accessible par bateau Gare de taxi-brousse à proximité de l'Hôtel de Ville. Nombreux départs quotidiens. Lignes desservant Tana et le Nord (Mampikony, Port Bergé, Antsohihy, Diégo).















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