Les Vezo
De Tuléar à Morombe, l’immense barrière de corail longe la côte, sur quelques deux cent cinquante kilomètres. C’est essentiellement sur cette frange côtière que vivent les Vezo. Marins, ils utilisent une pirogue à balancier qui leur permet d’atteindre le récif. Ils vivent en symbiose avec le grand lagon.
Les techniques de pêches ainsi que les matériels, sont restés traditionnels même si quelquefois le filet en nylon a remplacé celui composé de fibres de baobab, lesté de coquillages. Le harpon, la pique et le filet sont les principaux instruments de pêche. Une fois les prises ramenées à terre, le poisson est le plus souvent séché au soleil et fumé afin d’être conservé durant des semaines. Il pourra être revendu ou échangé contre du sel, des tissus, du pétrole et autres produits. Nomades, les “Vezo” parcourent la côte ouest durant la saison sèche (près de 4 mois par an) à la recherche de sites plus poissonneux.
Les techniques de pêches ainsi que les matériels, sont restés traditionnels même si quelquefois le filet en nylon a remplacé celui composé de fibres de baobab, lesté de coquillages. Le harpon, la pique et le filet sont les principaux instruments de pêche. Une fois les prises ramenées à terre, le poisson est le plus souvent séché au soleil et fumé afin d’être conservé durant des semaines. Il pourra être revendu ou échangé contre du sel, des tissus, du pétrole et autres produits. Nomades, les “Vezo” parcourent la côte ouest durant la saison sèche (près de 4 mois par an) à la recherche de sites plus poissonneux.
En saison migratoire, leur campement est limité à la plus simple expression : quelques “maison-voile”, réalisées à partir des voiles de leurs pirogues et de perches de bois (mâts...). Parmi les coutumes spécifiques aux Vezo, on peut citer la pêche à la tortue qui obéit à un rituel sacré. La coutume veut qu’une fois la tortue capturée, elle soit transportée jusqu’à l’autel spécialement aménagé en vue de son sacrifice. La viande est alors partagée entre les membres masculins du goupe. Ce partage est considéré comme un devoir envers la volonté des ancêtres. Une autre spécificité du peuple Vezo est l’absence de circoncision masculi