Personnalités


Miretur adfatim commeatus labores deverti adfatim repente si ductante exsudatos adfatim post adfatim fiducia ductante.

 
 
 


“A Madagascar c’est beau partout !”

Que ce soit en matière de film ou de littérature touristique Antoine est tout simplement un monument. Qui n'a pas rêvé en suivant à la télé ses escales couleur saphir aux Maldives, à Saint-Martin, à la Baie d'Along ou à l'Ile de Pâques ? Madagascar est aujourd'hui à son programme.

• Les retrouvailles avec la Grande Ile ?
 Antoine : A Madagascar il y a des dizaines de destinations aussi belles les unes que les autres. Vous pouvez faire venir des gens du monde entier qui ont déjà vu des paysages sublimes, ils ne seront pas déçus de la beauté du pays de la Mer d'Emeraude au nord à Sainte-Luce au sud ! Et puis il n'y a pas à craindre de surpopulation touristique puisque l'île est immense. Il faut être attentif, régir les choses sans les interdire. Il faut aider les gens à venir, il faut aussi aider les T.O. Tous ceux que j'ai vus, malgaches comme étrangers sont amoureux de cette île. Si c'était tout simplement pour faire fortune dans le tourisme ils se seraient implantés dans d'autres destinations plus simples.



• L’avion cette fois-ci à la place du bateau…
A. : C’est vrai que je voyage surtout par bateau. Je suis arrivé ici en voilier en 1979, je suis revenu en catamaran du côté de Nosy Be en 92. Mais le pays est tellement vaste que quand j'utilise le bateau je ne peux en saisir qu'une infime partie.

• “ A Madagascar c’est beau partout !” Constat ou cristallisation ?
A. : C'est très sincère. Je connais beaucoup de pays qui ont des sites merveilleux. Mais entre deux endroits ça n'a aucun intérêt, ça peut même être laid. Et puis il y a des pays où c'est beau tout le long des itinéraires. Je citerais le Vietnam et Madagascar. De Tana à Tuléar par exemple chaque kilomètre est beau, on n'arrête pas de s'arrêter pour filmer! De pures merveilles de la nature mais aussi des scènes de la vie de tous les jours…

• Le projet minier de Fort-Dauphin ?
A. : Il faut être logique et réaliste, il n'y a pas que le tourisme, il y a aussi autre chose qui doit être mise en valeur à Madagascar. L'important est que tout cela s'harmonise sur fond de respect des gens et des lieux. Comme je sais les canadiens très près de la nature j'espère que le projet n'abîmera pas cette région magnifique.

• Du nouveau dans l’hôtellerie…
A. : Ce fut une grande découverte par rapport à mes passages précédents, car j'ai vu des choses qui n'existaient pas il n'y a pas si longtemps et qui sont de qualité très relevée. Je citerais des points-phare comme le Relais de la Reine dans l'Isalo, Anjajavy ou Tsarabanjina qui est un endroit de rêve total. A plus petite échelle il y a Tsara Guest House à Fianar ou Andrea dans la Baie de Saint Augustin… Je pourrais en énumérer beaucoup d'autres !

• 365 jours de la vie d’Antoine ?
A. : C'est variable. Il y a d'abord les périodes de navigation en bateau. Je navigue généralement seul. Ensuite un petit moment en famille à Tahiti mais je suis plutôt un grand solitaire. Les tournages aves mon équipier Arnaud de Belinay, on se lève à 6 h du matin et on crapahute jusqu'au soir. Crevés mais heureux parce qu'on a vu des belles choses toute la journée. Paris enfin pour du travail plutôt bureaucratique et technique sans oublier les télés pour faire la promotion, répondre aux interviewes. C'est une  vie finalement très variée et passionnante à chaque seconde.